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Les Lakers «After back to back»


Aujourd’hui nous allons essayer, à notre niveau, de comprendre comment les Los Angeles Lakers en sont arrivés là. Comment l’une des franchises les plus mythiques de la NBA est-elle devenue, à l’heure où l’on vous parle, l’une des plus ridicules parmi les équipes évoluant dans la ligue nord-américaine.

AFTER BACK TO BACK

Nous sommes en Juin 2010. Une finale légendaire vient de se terminer, et ce sont les Lakers qui en sortent vainqueurs, face aux Celtics de Boston qui étaient emmenés par leur Trio de future Hall of Famers.
Sur un tir à 3 points de Ron Artest, qui scelle le game 7 alors qu’il ne reste qu’une minute à jouer, Kobe Bryant et ses coéquipiers prennent définitivement leur revanche sur les Celtics de Paul Pierce, Kevin Garnett et Ray Allen, qui leur avaient dérobé le Titre 2008 sur un score de 4-2.

En 3 ans, les Lakers ont été 3 fois en finales NBA, ces dernières aboutissant à 2 titres de champions. Propulsés par Phil Jackson, meilleur coach de l’histoire, la présence du légendaire MVP 2008 Kobe Bryant, et du champion du monde 2006 Pau Gasol, la franchise a régné sur la NBA durant les 3 années précédentes.

Tout ceci ne serait évidemment pas possible sans la présence de nombreux role players, tels que Lamar Odom, Andrew Bynum, Derek Fisher, Trevor Ariza en 2009, et Ron Artest en 2010.
Et tout ceci ne sera jamais arrivé si le GM Jerry West n’avait pas fait un transfert de génie, envoyant aux Grizzlies l’ancien 1er choix de draft 2001, Kwame Brown, et le 48ème choix de draft 2007, Marc Gasol, contre son propre frère Pau. Ce trade constitue, à mon sens, le point central de la réussite des Lakers, et du retour du Zen Master.

Les Lakers sont les premiers durant deux ans à aller voir à la maison blanche, le tout nouveau président Barack Obama.

Three Peat ??

A l’aube de la saison 2010-2011, les fans des Purple and Gold n’ont qu’un seul mot à la bouche: Three Peat! Autrement dit, un troisième titre d’affilé, afin que Kobe égale les six titres de Michael Jordan.
Cette année voit l’arrivée de Steve Blake et Matt Barnes, dans le but de densifier les lignes extérieures de l’équipe. Avec 57 victoires pour 25 défaites, les Lakers terminent 2ème à l’Ouest derrière les San Antonio Spurs de Gregg Popovich, et décrochent pour la 4ème fois de suite le titre de la Division Pacifique sur la saison régulière.

C’est également l’occasion pour le Zen Master de remporter son 1100ème match en carrière, face aux Phoenix Suns le 29 Octobre 2010. Lors du All Star Week-End, qui eut lieu au Staples Center de Los Angeles, Pau Gasol et Kobe Bryant sont là pour représenter la franchise, ce dernier remportant pour la 4ème fois en 13 sélections son dernier trophée de MVP de l’événement. Enfin, avec une saison incroyable en sortie de banc, atteignant presque les 15 points et 9 rebonds de moyenne, Lamar Odom reçoit le trophée de meilleur 6ème homme de l’année, le 19 Avril 2011.

Avec de fortes ambitions, et surtout beaucoup de certitudes, les Lakers se dirigent vers les playoffs 2011, prêts pour le Three-Peat.
Un premier tour remporté 4-2 contre les New Orleans Hornets(futurs Pelicans) de Chris Paul, mais un second tour qui annonce le début de la fin.
Sweepé 4-0 par les Dallas Mavericks, la série se termine sur un match honteux perdu 122 à 86, où Ron Artest et Andrew Bynum sont tous deux expulsés après plusieurs fautes flagrantes sur J.J Barea et Dirk Nowitzki, futur MVP des Finales 2011. Une très mauvaise image pour un club champion, faisant penser aux Detroit Pistons éliminés par les Chicago Bulls en 1991, qui avaient quitté le terrain avant la fin du match pour éviter de saluer leurs bourreaux.

Le sweep contre les Mavs est le début de la descente en enfer

THE LAST KOBE PLAYOFF

La saison 2011-2012 et ses playoffs constituent une descente en douceur, mais tout de même. Suite au Lock-Out (grève) des joueurs NBA, voici le bilan d’une saison à seulement 66 matchs.

Alors que Phil Jackson repart dans son Montana natal, le staff des Lakers engage Mike Brown pour le remplacer, et relancer le Lake Show sur de bons rails.
Kobe ne jouera que 58 matchs, en raison de blessures, et la hiérarchie de l’équipe se modifie. Si le Black Mamba reste le shérif de la ville, avec 28 points de moyenne, Andrew Bynum devient la seconde option devant Pau Gasol, avec 19 points et 12 rebonds par match, justifiant son nouveau contrat de 14 millions par an.
Le bilan reste honnête, avec 43 victoires pour 23 défaites, et un 5ème titre consécutif de la Pacific Division. Cela aboutit à la 3ème place de la conférence Ouest, derrière les Spurs, et les jeunes Thunders de Kevin Durant, Russell Westbrook et James Harden.

Il faut cependant se rendre compte de certains points importants.
Le 9 Décembre 2011 demeure une date importante dans l’histoire des Lakers, alors qu’un transfert impliquant 3 équipes devait avoir lieu. Ce dernier prévoyait l’arrivée de Chris Paul aux Lakers, et envoyait Lamar Odom aux New Orleans Hornets, et Pau Gasol aux Houston Rockets. Mais les Frelons n’ayant plus de propriétaire, il revient alors à la NBA de gérer ce trade, et cela se solde par un refus de la part de David Stern, qui était le commissionnaire de la ligue.
Au final, Lamar Odom est tout de même transféré aux Mavericks le 11 Décembre, mais ce dernier était vraiment dévasté par le fait d’être inclus, par sa franchise de coeur, dans un trade qui aurait pu faire venir Chris Paul aux Lakers.
A cela s’ajoute d’autres transactions de mi-saison. Derek Fisher est transféré aux Rockets contre Jordan Hill, et se fait couper immédiatement avant de signer pour les Thunders d’Oklahoma City. Luke Walton, quant à lui, se retrouve envoyé aux Cleveland Cavaliers.

Le All Star Game d’Orlando verra la sélection dans le 5 majeur de Kobe Bryant et d’Andrew Bynum, ce dernier étant en route pour devenir le pivot dominant de la ligue, en compétition avec Dwight Howard pour de nombreuses années.

Les Playoffs commenceront avec la Mamba Mentality, autrement dit le Titre ou rien. Mais les Lakers étaient, à ce moment-là, amputés de Ron Artest(dont le nom était devenu Metta World Peace depuis Septembre 2011), avec 3 matchs de suspension suite à un coup de coude porté à James Harden, en fin de saison régulière.
Le premier tour les confrontera aux jeunes Nuggets de Ty Lawson et Danilo Gallinari. Après une première belle victoire de 103-88, où Andrew Bynum réalise un triple double historique(10 points, 13 rebonds, 10 contres), et égalise le record de contres en playoffs détenu par Mark Eaton et Hakeem Olajuwon, les Lakers continuent jusqu’à mener la série 3-1. Ce joueur dira avant le game 5 que boucler la série sera facile, mais l’équipe perdra 2 matchs de suite, et devront s’appliquer pour l’emporter lors du game 7.
Le second tour se terminera par une défaite 4-1, face au big Three Durant-Westbrook-Harden du Thunder, qui connaîtra sa première et seule finale de l’histoire, face aux Heat et leur trio James-Wade-Bosh.
De tout ceci, on retiendra que c’est la 2ème fois de suite que les Lakers se font éliminer au second tour, et la dernière fois que Kobe participera aux Playoffs.

On aurait voulu voir une finale Kobe contre Lebron, les Lakers contre les Heat, Los Angeles contre Miami…

LAST PLAYOFF

Lors d’un méga deal à 4 équipes, les Lakers envoient Andrew Bynum aux Philadelphia 76ers, et récupèrent plusieurs joueurs d’exception. Tout d’abord le pivot Dwight Howard, que l’on comparait avec Shaquille O’neal, et qui fut finaliste 2009 face aux Lakers avec son équipe d’Orlando. Ensuite, le légendaire Steve Nash, double MVP chez les Suns, pour un contrat de 27 millions la saison pendant 3 ans. Et enfin, l’ancien All Star Antawn Jamison pour boucher les trous dans le frontcourt. Sans oublier la super draft du canadien Robert Sacre en 60ème position!

Cette saison 2012-2013 verra le coach Mike Brown changer de stratégie offensive, passant de l’Attaque en Triangle, à la Princeton Offense. Les résultats seront de 0-8 en pré-saison, et un début de saison à 1-4, ce qui aboutit au limogeage du coach.
Bernie Bickerstaff assurera l’intérim pour un bilan de 4-1 en 5 matchs, mais finalement le staff engagera Mike d’Antoni pour continuer la saison. Ce dernier n’arrive pas en terrain conquis, malgré son titre de Coach of the Year en 2005 avec les Suns de Steve Nash.

Avec un début de saison de 15 victoires pour 21 défaites, c’est le plus mauvais départ depuis la saison 1993-1994. Fracture au pied gauche de Nash qui manquera les 24 premiers matchs, Pau Gasol en 6ème homme pour laisser de la place à Dwight Howard, et le titulaire au poste 4 sera Earl Clark.

Le 28 Décembre 2012, les Lakers retirent le numéro 52 de Jamaal Wilkes, durant la mi-temps du match contre les Portland Trail Blazers, qui se termine sur une victoire de 104-87.
Le 2 Avril 2013, c’est le numéro 34 de Shaquille O’neal qui est retiré durant la mi-temps d’un match contre les Dallas Mavericks, se soldant sur une victoire de 101-81.
Et durant le All Star Game 2013 à Houston, Kobe et Dwight sont choisis par les fans pour faire parti du 5 majeur.

Cependant, les mauvaises situations ne manquent pas.
Durant le mois de Janvier, Jordan Hill se blesse à la hanche, et la saison se termine pour lui.
Steve Nash ne jouera que 50 matchs, à 12 points et 6 passes, donc nettement insuffisant pour une équipe qui vise le titre.
Le 18 Février 2013, Jerry Buss, propriétaire des Lakers, meurt à 80 ans, laissant sa franchise toujours en pleurs.
Et surtout, le 12 Avril 2013, dans une victoire face aux Golden State Warriors, à 2 matchs de la fin de saison, le Black Mamba se blesse au tendon d’achille.

Au final, un bilan de 45-37, pour une 3ème place de la Pacific Division, une 7ème place à l’Ouest, et un Kobe privé de playoffs, pour les raisons évoquées plus haut. Sweepés au 1er tour par les Spurs, il n’y avait rien à espérer, quand on sait que dans cette série, Steve Blake était le second marqueur de la franchise, avec 14 points par match, et le meilleur avec 23 sur les deux derniers.
A noter la présence intéressante de Darrius Morris et Andrew Goudelock, qui firent tous deux des playoffs à plus de 10 points de moyenne. Mais ce sera la dernière apparition des Lakers en Playoffs.

C’est la dernière apparition des Lakers en Playoff et la fin d’un rêve d’égaliser le record de 17 titres des Celtics.

PINCE-MOI, JE RÊVE !

Pour la saison 2013-2014, Dwight Howard part rejoindre les Houston Rockets de James Harden. Kobe ne jouera que 6 petits matchs, du 8 Décembre au 17 Décembre, où il se blessera au genou ce dernier jour, lors d’une confrontation contre Memphis où ses coéquipiers l’emportent 96-92.
Malgré tout, les fans le choisissent pour le 5 Majeur du All Star-Game à New Orleans, et ce bien qu’il ne puisse pas jouer en raison de sa blessure.
Pendant ce temps, c’est Nick Young, aka Swaggy P, qui sera le meilleur scoreur de l’équipe sur la saison.
Cette dernière se termine sur un bilan de 27-55, à la dernière place de la Pacific Division, et l’avant dernière de la conférence Ouest. Le 6 Mars 2014 restera considéré comme une lourde défaite lors d’un derby contre les Clippers, où le score de 142-94 représente la plus grosse perte de l’histoire de la franchise, avec 48 points d’écart.
Avec un record de défaites dans l’histoire de la franchise, estimé à 55, les Lakers manquent les playoffs pour la première fois depuis la saison 2004-2005.

55 est le record de défaite dans l’histoire de la franchise.

LA SAISON DE LA HONTE

Après le cauchemar de 2014, les Lakers héritent d’un lottery pick pour la première fois depuis longtemps. Ils choisiront en 7ème position de la draft 2014, la star de l’université de Kentucky, un musculeux ailier fort plein de talent, répondant au nom de Julius Randle. Ils feront également l’impasse sur le Tiger du Missouri, Jordan Clarkson, en 46ème position de la draft.
L’équipe engage un ancien du Lakers Showtime, et ancien coach de l’année 2008 avec les Hornets de la Nouvelle Orléans, Byron Scott, qui fut également l’un des mentors de Kobe en début de carrière.
Cependant, la saison 2014-2015 est encore pire que la précédente, puisque Julius Randle se blesse au tibia droit lors du premier match contre les Rockets, l’écartant définitivement du reste de la saison. Steve Nash, quant à lui, annonce sa retraite le 21 Mars 2015, après les blessures de la saison passée.
Fort heureusement, Kobe Bryant score 26 points le 14 Décembre 2014, dans une victoire face aux Timberwolves du Minnesota, et passe devant Michael Jordan à la 3ème place des meilleurs scoreurs de l’histoire de la ligue. Cela n’empêchera pas l’équipe de faire un bilan de 21-61, finissant dernier de la division Pacifique, et 14ème de la conférence Ouest. C’est également la première fois que cette franchise perd plus de 60 matchs.

Première fois de l’histoire de la franchise, qu’elle perd 60 matchs.

LE BLACK MAMBA TIRE SA RÉVÉRENCE

Juin 2015. Toute la NBA se retrouve pour la draft, alors que les Lakers ont le 2ème et le 27ème choix de draft. Ils jettent leur dévolu sur le meneur d’Ohio State, D’Angelo Russell, et sur Larry Nance Jr, tout droit sorti de l’université de Wyoming, et fils d’une ancienne star NBA. C’est également l’occasion de signer Lou Williams, meilleur 6ème homme de l’année 2015, et récupérer via un trade le pivot des Pacers Roy Hibbert, all star en 2014, en échange d’un second tour de draft. Enfin, c’est le retour de Metta World Peace, après son départ en 2013.
Mais avec un bilan de 17-65, cette saison sera la pire de l’histoire des Lakers, bon dernier à l’ouest, et avant-dernier de la ligue, devant les Sixers et leurs 10 victoires.

Ce sera la dernière année du Black Mamba, qui annonce sa retraite le 30 Novembre, et effectue un véritable tour d’adieu pour sa 20ème et dernière saison en NBA. Avec 17 points de moyenne, il est sélectionné par les fans pour le All Star Game de Toronto.
Et pour son dernier match, Los Angeles déclare le Mamba Day, où la ville toute entière est aux couleurs du numéro 24, afin de rendre hommage à sa belle et longue carrière. Avec des places se vendant entre 900 et 30000$, il écrira face aux Jazz une dernière page de son histoire, en compilant plus de 60 points, avec 22/50 aux tirs, et partir sur une victoire 101-96 qui, au passage, prive Utah de la 8ème place pour les Playoffs.

Kobe sera dès lors considéré comme le meilleur Lakers All Time!

L’APRÈS MAMBA

Saison 2016-2017. Kobe est parti, et Byron Scott également, avec un bilan catastrophique de 38 victoires et 126 défaites en 2 ans. Le dernier champion 2010 encore présent dans l’équipe n’est autre que Metta World Peace, pour encadrer les jeunes Lakers.
Le nouveau coach n’est autre que Luke Walton, ancien assistant des Warriors de Golden State, et champion avec les Lakers en 2009 et 2010. La Draft livre aux Lakers le 2ème choix, en la personne de Brandon Ingram, freshman superstar de l’université de Duke, souvent comparé à Kevin Durant. En 32ème position, c’est le pivot croate Ivica Zubac qui arrive dans l’équipe à 19 ans.
Via la Free-Agency, les Lakers offrent un contrat XXXL à Luol Deng, à hauteur de 72 millions sur 4 ans, et ce alors qu’ils souhaitait partir aux Wizards pour la somme de 60 millions. Une autre folie aura lieu, avec un contrat de 64 millions sur 4 ans, décerné à… Timofei Mozgov! La raison de ces deux choix? Imiter l’attaque des Warriors, champions en 2015, en utilisant Deng et Mozgov dans des rôles similaires à Andre Iguodala et Andrew Bogut.

Première saison sans Kobe, depuis 1995-1996, et ça commence très bien puisque le bilan est équilibré après 20 matchs, dont une prestigieuse victoire de 117-97 face aux Warriors. Malheureusement, la suite n’est qu’un enchaînements de défaites à chaque sortie.

Les signatures de Deng et Mozgov ont été les boulettes de trop pour le duo exécutif Jim Buss et Mitch Kupchak. Ils sont donc remplacés le 21 Février 2017 par le légendaire Earvin Magic Johnson, au poste de Président des Opérations basketball, et l’ancien agent sportif Rob Pelinka, qui est également parrain d’une des filles de Kobe Bryant. Le 27 Mars, Jeanie Buss devient officiellement le propriétaire principal de la franchise. Son frère, Jim Buss, restera propriétaire minoritaire, mais n’aura plus aucun rôle au sein de l’organisation. A cela s’ajoute le licenciement de John Black, vice-président des relations publiques.
Finalement, la saison se termine sur un bilan de 26-56, avec l’avant dernière place de la conférence Ouest, et les adieux de Metta World Peace au monde du basket.

Les signatures de Deng et Mozgov, on était les boulettes de trop pour le duo Buss et Kupchak,

LONZO OR NOT LONZO !

Pour cette année 2017-2018, c’est le duo Magic-Pelinka qui prend les rennes de la franchise. La première grosse frayeur se situe avec la draft, où les Lakers ont un choix de draft protégé Top 3. Quelques explications s’imposent.
En 2013, quand Steve Nash arrive aux Lakers, c’est via un sign-and-trade, où les Suns récupèrent un choix de draft protégé top 3. Mais par la suite, un trade multiple impliquant 4 équipes va faire partir ce choix de draft aux Sixers, lorsqu’a lieu l’échange impliquant les joueurs Isaiah Thomas, Michael Carter Williams, et Brandon Knight. Pour faire court, si les Lakers ne sont pas dans le top 3 de la Draft, ce sont les Sixers qui le récupèrent. Heureusement, les Lakers obtiennent le 2ème choix, et donc le ratage orchestré par l’ancien duo Buss-Kupchak n’a pas lieu.

Au final, le 2ème choix de la Draft permettra aux Lakers de récupérer Lonzo Ball, un pur produit de Los Angeles, champion High School avec le lycée de Chino Hills où se trouvait ses deux autres frères, et meneur prodige tout droit venu de l’université de UCLA.
En 28ème position, ils choisissent le pivot Tony Bradley, en provenance de UNC, qui est aussitôt transféré pour les droits du 30ème choix Josh Hart, champion universitaire 2016 avec Villanova, et du 42ème choix Thomas Bryant, ailier fort de l’université d’Indiana. Mais le plus fort reste à venir.

Le soir de la draft, le meneur D’Angelo Russell, ainsi que le très onéreux Timofei Mozgov, sont envoyés aux Brooklyn Nets en échange du pivot star Brook Lopez et sa dernière année de contrat, ainsi que du rookie Kyle Kuzma, drafté en 27ème position et originaire de l’université d’Utah.
Enfin, côté free-agent, Kentavious Caldwell-Pope arrive de Detroit avec un contrat d’un an à 18 millions de dollars, et le pivot australien Andrew Bogut, pour un contrat d’un an au minimum syndical, soit 2,3 millions.

Le 18 Décembre 2017, les Lakers retirent les numéros 8 et 24, lors d’un match contre les Golden State Warriors. Kobe Bryant devient alors le premier joueur à avoir 2 numéros retirés par la même franchise, mais cela n’empêche pas les Lakers de perdre le match en prolongation, sur un score de 116-114 face aux champions en titre.
Encore une fois, malgré un début de saison correct, la machine s’enraye et le bilan à la mi-saison est de 15-28.

La Free Agency pourrait donc être l’été de tous les dangers pour cette franchise.

POUR CONCLURE

La mort du propriétaire Jerry Buss en 2013 a entraîné une guerre intestine entre ses enfants pour savoir qui lui succéderait. Mais au final, Jim Buss a enchaîné les mauvais choix, et précipité le General Manager Mike Kupchak vers la fin de sa carrière.
En plus de 20 ans, le seul Coach of the Year des Lakers fut Del Harris, en 1995. Malgré les 5 titres de Phil Jackson, aucun autre coach n’a pu prouver quoique ce soit.
Les derniers choix de draft ont été les bons, de Randle à Ball, sans oublier Kuzma qui peut être vu comme un steal. Mais maintenant, y a-t-il un seul de ces joueurs qui puisse faire parti du top 10 à son poste, ou devenir All-Star? La question sera là, si les Lakers veulent avoir du poids dans la Free-Agency. Surtout avec un été 2018 où l’on verra la fin de contrat de nombreuses superstars, Lebron James étant en tête du classement.

Rendez-vous lors du prochain été, pour savoir ce qu’il en sera!‌